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2023
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Ce service numérique est né de l’initiative d’une start-up d’État portée par l’ADEME. Gratuite et simple d’utilisation, elle a été conçue dans le cadre de l’incubateur « Accélérateur de la transition écologique » de l’ADEME, avec le soutien de Beta.gouv.fr et de l’Association des maires de France (AMF).
Comment ça marche ?
« Plus fraîche ma ville » propose trois parcours qui, ensemble, facilitent les prises de décision. Le premier est un arbre décisionnel : après avoir répondu à plusieurs questions, on obtient jusqu’à quatre solutions de rafraîchissement urbain, à choisir seules ou combinées. Le second partage des retours d’expérience. Le troisième renseigne sur chaque solution : coût, cobénéfices, limites…
Pour quels types de villes ?
Toutes. Certes, l’outil cible en priorité les petites et moyennes collectivités qui réfléchissent à leur adaptation au changement climatique, notamment les petites et moyennes, qui disposent de moins de ressources pour identifier et comparer les solutions. Mais les métropoles, même expérimentées, peuvent aussi être intéressées : « Nous pourrions y découvrir des solutions. En outre, l’appli pourrait aider à former les élus et techniciens qui travaillent pour la première fois sur le sujet », indique Perrine Prigent, conseillère municipale à Marseille.
Pourquoi ?
« Le service proposé par la start-up d’État ne remplace pas l’expertise sur mesure d’un bureau d’études, précise Élodie Briche, qui porte le projet à l’ADEME. Elle apporte un premier niveau de décision, aide à écarter les solutions qui ont peu de chances de fonctionner ou pour lesquelles la collectivité n’a pas le budget. Elle prépare le terrain avant la rédaction de cahiers des charges. La collectivité y gagne en expertise, mais aussi en temps et en argent. »
Un outil coconstruit ?
En amont, une phase d’investigation a été menée durant l’été 2022 pour identifier les problèmes rencontrés par les collectivités dans le déploiement de leurs solutions de rafraîchissement. Cela consistait en des entretiens semi-directifs d’élus, d’agents territoriaux et de bureaux d’études. Plus de 500 collectivités ont aussi répondu à une enquête. La construction de l’outil a ainsi bénéficié de l’expérience de tout un écosystème d’acteurs. Et la version bêta, en ligne depuis fin mars, continue de s’améliorer et de s’enrichir avec les retours des utilisateurs.