Sujet d'étude depuis au moins l'Antiquité, c'est seulement en 1985 que le terme de biodiversité a été conceptualisé, par Walter G. Rosen. C'est ensuite le Sommet de la Terre à Rio de Janeiro en 1992 qui a permis de s'accorder sur une définition consensuelle. Au-delà de la simple diversité des êtres vivants, elle est aujourd'hui entendue comme un triple diversité dont les niveaux sont interdépendants : la diversité écologique ou écosystémique, la diversité spécifique ou interspécifique : la diversité des espèces vivantes sur terre (animaux, végétaux, microbes et champignons), et la diversité génétique ou intraspécifique : la variabilité des gènes au sein d'une même espèce, que ce soit entre les individus ou les populations.
Depuis que les conditions de la vie sont réunies sur Terre, il y a 3,5 milliards d'années, des espèces apparaissent et disparaissent à sa surface, sans même que toutes soient décrites par les scientifiques. Si des perturbations écosystémiques importantes ont pu être avérées dès le Néolithique, celles-ci restaient localisées. Mais depuis l'époque moderne - à l'échelle globale -, les actions de nos systèmes économiques et la pression qu'ils engendrent sur la planète viennent menacer cet équilibre. À tel point que l'on parle de la 6e crise d'extinction que le monde ait connu.
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