Lorsqu’ils sont locaux et peu transformés, les matériaux biosourcés et géosourcés présentent généralement une faible empreinte environnementale. Certains matériaux sont également issus du réemploi ou de la revalorisation de déchets, de sous-produits et de co-produits, tels que la ouate de cellulose ou les textiles recyclés. Ils s’inscrivent alors dans une logique d’économie circulaire.
Par ailleurs, parce qu’ils mobilisent des matières premières renouvelables, les matériaux biosourcés permettent de préserver des ressources minérales et fossiles menacées d’épuisement. Principalement issue de co-produits agricoles ou de la sylviculture, la biomasse valorisée dans le cadre de la construction provient de ressources importantes et présente peu de conflits d’usage avec d’autres filières.
Enfin, de nombreux matériaux biosourcés et géosourcés s’inscrivent dans le cadre de filières sèches, limitant ainsi les nuisances de chantier telles que le bruit. La mise en œuvre fréquente de matériaux en vrac, de paille, etc., réduit également les déchets de chantier. L’utilisation de systèmes constructifs préfabriqués (en particulier en bois) permet aussi de diminuer les délais de construction et d’assurer une vraie flexibilité dans le réaménagement et la déconstruction des bâtiments.