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2012
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Il est compréhensible que la présence de la biodiversité en milieu urbain soulève des questions et des inquiétudes. Cependant, il est important de souligner que les risques sanitaires liés à la biodiversité en ville sont extrêmement rares et généralement limités à des situations particulières telles que les élevages ou une promiscuité élevée. Les principales préoccupations et sources de conflits peuvent être abordées comme suit :
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Risques sanitaires : Les risques de transmission de maladies de la faune sauvage à l'homme sont peu fréquents en milieu urbain. Les micro-organismes potentiellement présents peuvent l'être chez toutes les espèces animales, sauvages ou domestiques. La surveillance doit se concentrer sur des espèces envahissantes ou allergènes.
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Déjections : Les déjections d'animaux sauvages, tout comme celles des animaux domestiques, peuvent causer des nuisances. Cependant, l'installation de nichoirs, gîtes et abris pour la faune doit être accompagnée de dispositifs pour limiter ces nuisances, tels que des planchettes.
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Bruit : La présence de colonies d'oiseaux peut entraîner du bruit, en particulier pendant les périodes de reproduction et d'hivernage. Cependant, la fréquence de ces événements dans l'année et les améliorations de l'isolation acoustique des nouveaux bâtiments contribuent à relativiser cette source de conflit.
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Pullulation anarchique : La peur d'une augmentation incontrôlée des populations d'espèces sauvages peut être un problème dans des milieux déséquilibrés. Cependant, la prise en compte de la biodiversité dans le bâti vise à complexifier les écosystèmes et à minimiser ces risques.
En résumé, la préservation et la favorisation de la biodiversité en milieu urbain contribuent à créer des écosystèmes plus équilibrés, minimisant ainsi les risques potentiels. Les inconvénients, tels que les déjections ou le bruit, peuvent être gérés avec des aménagements appropriés et une sensibilisation accrue.