Parc Princesse

Parc Princesse  ©Ekopolis
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Année de livraison
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2024
Type d'usage
Type d'usage
Aménagement paysager / Espaces verts
Espace public
Équipement - Petite enfance
Équipement - Sport Loisirs
Logement - Social
Logement - Privé
Logement - Étudiant / Hébergement
Surface
Surface
18 ha - 35 000 m2 sdp
Montant des travaux
Montant des travaux
Espace public : 12 M € HT
Adresse
Adresse

71 avenue de la princesse
78110 Le Vésinet
France

Caractéristiques

Contexte et programme

 

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Parc princesse - plan de masse ©INFIME
©INFIME

Le Parc Princesse est une opération d’aménagement qui profite d’une opportunité foncière au sein du parc historique de l’ancien asile impérial, actuel hôpital du Vésinet, pour créer un nouveau quartier de logements et d’équipements : 450 logements dont la moitié en logements sociaux, une résidence sénior, un gymnase, une crèche et un espace public de type “place de marché”.

Avant le projet, le parc Princesse, enclos par des murs, renferme 18ha de nature non construite et laissée à l’abandon pendant plus d’un siècle (si ce n’est quelques aménagements ponctuels au fil des années). Ce site remarquable est bien desservi par les transports en commun (à 15 minutes de la gare) et proche de la seine, formant un corridor écologique particulier.

Les enjeux du projet étaient donc de préserver l’histoire de ce lieu, son atmosphère et la prédominance de la nature. Afin de ne pas “couper” le parc, les constructions sont regroupées dans une zone où les terres sont moins fertiles, les accès motorisés sont reportés sur les extérieurs, afin de privilégier les mobilités douces et la création d’un parc public.

GPA est désigné en 2014 par la ville comme aménageur de la ZAC et gère la démolition de certains bâtiments présents sur le site. Les 35000 m2 de SDP à construire ont été inscrits au PLU. L’agence TER sera missionnée dès 2015 pour la réalisation du plan guide, la rédaction du CPAUPE et des fiches de lot, le suivi des opérations immobilières : PC - DCE - DET et les visites de conformité, en concertation avec les habitants et les promoteurs. Ils sont également MOE des espaces publics.

Il s’agit d’un projet pilote pour GPA sur la prise en compte des enjeux environnementaux : patrimoine arboré, richesse faunistique, présence de champs captant d’eau potable, corridor écologique de la Seine, etc.


Projet urbain

 

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Parc Princesse ©Ekopolis
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Le projet urbain a été pensé dans le respect des contraintes du lieu et de ses multiples qualités. Le quartier s’organise autour d'une placette créée comme une terrasse offrant une vue dégagée sur l’Hôpital du Vésinet, classé monument historique. Cette placette constitue la figure centrale du quartier, du bois et des voies de desserte.

C’est en effet depuis ce nouvel espace public que s’organise, en appuie sur la promenade historique du parc, l’adressage des circulations douces des lots. Les accès automobiles sont quant à eux rejetés à l'extérieur du site et de son mur d’enceinte historique afin de libérer un large espace boisé qui constitue le cœur du parc.
“Il en résulte un lieu de vie où l’infrastructure s’efface au profit des usages. Les limites de territoire entre humains et non humains laissent place à un nouvel écosystème, apaisé, sans voirie”.


Paysage urbain

 

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Parc Princesse ©Ekopolis
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Les fiches de lots invitent à la création constructive et à la création d’une variété de décors dans un gabarit maîtrisé, celui de la grande villa bourgeoise, typique du paysage urbain du Vésinet. Elles contraignent à l’innovation, par la préfabrication notamment et dans une recherche constante d’une haute valeur artisanale dans l'art de bâtir.

Il en résulte un paysage varié et riche, porteur de l’identité du projet où les logiques constructives et les typologies sont très différentes suivant les lots, avec comme fil rouge le soin apporté aux détails architecturaux.

 

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Parc Princesse ©Ekopolis
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Le travail sur la réinterprétation de la forme urbaine de la grande villa a fait l’objet d’un important travail de co-conception avec les habitants. Un principe de vote, organisé lors de ces ateliers, a par exemple permis de porter la hauteur maximum admise des constructions à un étage supplémentaire au PLU sur le site de la ZAC.
“Dans les lieux aux sols peu fertiles une collection d’architectures singulières fait écho aux grandes villas Vésigondines. L’arbre est la hauteur de référence avec laquelle dialogue tous les étages.”

Malgré cette libération des droits à bâtir, les constructions demeurent classées en deuxième famille grâce au traitement du dernier niveau en duplex. Cette caractéristique a permis de limiter au maximum les contraintes techniques portées par les constructions liées à la défense incendie notamment.

Le traitement des limites tend à conserver des vues dégagées vers le lointain via des dispositifs de murs “ha ha”. Lorsqu’il est nécessaire de préserver une intimité, des haies boisées sont plantées.

 

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Parc Princesse ©Ekopolis
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Réhabilitation des espaces boisés

Le site est presque entièrement boisé. Au démarrage du projet, le bois existant, composé essentiellement de chênes et de conifères, était très abîmé à cause de tempêtes successives, mais aussi par des fouilles archéologiques réalisées pendant 1 an. Un plan pour préciser la localisation des affouillement et limiter l’impact sur la biodiversité a été réalisé.

 

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Parc Princesse ©Ekopolis
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Un relevé de tous les arbres de plus de 30/35 centimètres (avec prise en compte des essences) a été effectué par l’ONF. Le projet a beaucoup remanié le bois existant, en suivant de nombreuses prescriptions imposées par la ville ou par l'arrêté de déforestation. Bien que des arbres ont dû être coupés (soit parce que leurs essences étaient incompatibles ou nuisibles, soit parce que leur état phytosanitaire était dégradé), plus de 1000 arbres anciens ont été conservés et de nombreux chênes ont été plantés (obligation de planter 2 chênes pour 1 chêne coupé).

 

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Des morceaux de troncs de chêne ont été laissés sur place pour nourrir certaines espèces protégées présentes sur le site, comme le Grand Capricorne. D’autres actions en faveur de la biodiversité locale ont été réalisées tant dans les espaces publics que privés, comme la pose de nichoirs pour les chiroptères, etc.

 

Gestion des EP

Des diagnostics ont révélé que le sol est très perméable. Ainsi, beaucoup d’espaces récupèrent les EP (eau récupérée et traitée dans des bassins filtrants avant infiltration), ce qui donne lieu à beaucoup d’ouvrages hydrauliques.

 

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La présence de l’eau est importante pour la ville du Vésinet et ses habitants. Le projet crée donc un lac (le 6e à l’échelle de la ville) alimenté par une rivière qui recueille les eaux de toiture des différents lots. Ce lac est support d’une biodiversité qui s’est développée très rapidement du fait de sa proximité avec la Seine.

Phase du projet
Exploitation
Type de procédure
ZAC
Calendrier du projet
  • Démarrage Etude
    2015
  • Démarrage travaux
    2018
  • Date de livraison
    2024
Aménageur public
Urbaniste coordinateur
Paysagiste
BET/AMO/Conseil
BET/AMO/Conseil
BET/AMO/Conseil