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2014
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La qualité de l'air et les émissions de gaz à effet de serre sont fortement influencées par les transports routiers en Île-de-France. Les émissions d'oxydes d'azote, de particules, de benzène et leur impact sur le niveau d'ozone sont significatifs. Le trafic routier contribue également à près d'un tiers des émissions directes de gaz à effet de serre dans la région.
Les nuisances sonores liées au trafic routier sont particulièrement préoccupantes dans les zones les plus densément peuplées de l'Île-de-France. De nombreux habitants vivent dans des bâtiments exposés en façade à des niveaux de bruit routier dépassant les valeurs réglementaires, affectant plus de 1,6 million de personnes en moyenne journalière et plus de 800 000 pendant la période nocturne.
En ce qui concerne la sécurité routière, bien que le nombre d'accidents ait stagné entre 2001 et 2010, le nombre de décès a diminué de plus de moitié au cours de la même période. Cependant, cette baisse a principalement touché les automobilistes et a été insuffisante pour protéger adéquatement les usagers les plus vulnérables tels que les piétons, les cyclistes et les utilisateurs de deux-roues motorisés. Le nombre de victimes a de nouveau augmenté en 2014.
Les objectifs du PDUIF visent à réaliser une diminution de 20 % des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2020. Malgré une augmentation de 7 % des déplacements des Franciliens liée au développement urbain de la région Île-de-France, l'objectif est de parvenir à une baisse de 2 % des déplacements individuels motorisés. Cela nécessite un changement modal en faveur des transports collectifs et des modes actifs. Cette réduction, combinée aux avancées technologiques des véhicules, conduira également à des diminutions significatives des émissions d'oxydes d'azote et de particules résultant des transports.