
Les usines Marchal ont produit pendant presque tout le 20e siècle des phares de voiture. Jusqu’à leur fermeture en 1986, le site industriel de taille limitée a connu une évolution continue, avec la construction de bâtiments, l’extension et la surélévation des bâtiments existants, la couverture des cours, pour répondre aux impératifs de la production industrielle.
10-18 rue Méhul
- héritage industriel
Trois bâtiments industriels remarquables sont réhabilités avec une attention particulière. Chaque bâtiment sera travaillé dans sa singularité et en tenant compte de son potentiel de transformation. Le bâtiment de 23m d’épaisseur en structure métallique permet la création de lofts lumineux. Celui avec une structure bois offre des logements compacts, tandis que le dernier offre des logements avec séjour en double hauteur pour mettre en valeur les larges percements en façade rue Paul Bert.
- immeuble neuf
Le bâtiment neuf de logements sociaux situé rue Méhul marque l’entrée du site. Son architecture répond à l’échelle industrielle du quartier. Le volume est divisé en quatre parties : le socle, l’assemblage des 1er et 2e étages, des 3e et 4e étages, l’attique. Chaque volume est souligné par un assemblage des fenêtres deux par deux verticalement et par une mise en retrait du volume supérieur.
cours ouvertes. Les appentis sont démolis et libèrent de grandes cours permettant la création de terrasses privatives pour tous les logements en RDC.
17-25 rue Méhul
- trois cours
Le projet résulte de l’évidement des deux ensembles d’ateliers qui occupaient la totalité de la parcelle. La cour principale, visible depuis la rue par un porche en double hauteur, s’inscrit dans la travée centrale de l’une des halles. Les structures métalliques conservées rappellent l’histoire du lieu et supportent des plantations. Les deux autres cours, de plus petites dimensions, desservent et éclairent les logements sur cour.
- bâtiments sur rue
Deux bâtiments sont construits en bordure de rue. D’architecture similaire, leur différence de gabarit reconduit le rythme du parcellaire ancien. L’un comprend un socle en RDC destiné à l’accueil de locaux artisanaux. L’autre, accueillant des logements en rez-de-chaussée, est implanté en retrait de l’alignement. Il est lui-même scindé en deux volumes dont le plus bas reprend la volumétrie de l’immeuble voisin protégé par le PLU.
- sheds béton
Spectaculaires par l’ampleur de leur volume et la qualité de leur lumière, les sheds en béton sont en majeure partie conservés. Voués à l’accueil d’activités, ils sont isolés en toiture, équipés de nouvelles menuiseries, et livrés bruts en attente d’un futur utilisateur.
Intervenants pressentis :
- M. Yannick Beltrando, Agence Anyoji Beltrando architectes urbanistes
- M. Xavier Lauzeral, Atelier Xavier Lauzeral architectes urbanistes