Restructuration du site du CFA de Versailles

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Diagramme référentiel Construction V2.4

Le projet porte sur la restructuration du site de la CMA-IDF à Versailles. Celui-ci est composé de deux bâtiments distincts, le CFA d’une part et les services administratifs de l’autre part, datant tous deux des années 1970. L’évolution des formations dispensées justifie une réorganisation spatiale de l’établissement afin de répondre aux nouveaux besoins. En même temps, les bâtiments existants nécessitent une rénovation lourde afin de répondre aux exigences actuelles en termes de dépenses énergétiques, de sécurité, d’hygiène, d’accessibilité, de confort thermique, lumineux et acoustique. Les usagers sont impliqués à la conception du projet depuis le début des études, de par des réunions/ateliers avec les enseignants des formations, ainsi que des échanges réguliers avec la MOA/exploitant. 

La proposition architecturale s’applique à respecter l’identité du site par la préservation et la valorisation des éléments paysagers et bâtis existants, tout en cherchant à créer des liens entre les deux bâtiments grâce à un langage architectural sobre et contemporain.  Les volumétries existantes s’actualisent par la création d’un espace commun les reliant en milieu de parcelle, qui permet d’harmoniser le fonctionnement du site. Les façades de cet ensemble sont pensés comme une succession de strates horizontales, rythmés par trame des vitrages et la matrice structurelle, intégrant les différents dispositifs de protection solaire, fixes et mobiles. 

Fidèle aux ambitions du projet, les équipes de maîtrise d’ouvrage et maîtrise d’oeuvre engagent une démarche qui intègre pleinement les enjeux énergétiques et environnementaux actuels. Un effort de désimperméabilisation est menée sur la parcelle existante, aujourd-hui très minérale, lequel est couplé avec l’intégration des toitures végétalisées sur les extensions. La préservation des arbres existants, la végétalisation des places de stationnement, ainsi que la récupération et réutilisation des eaux pluviales structurent la démarche sur les espaces extérieurs. 

Dans un objectif de performance énergétique et d’amélioration des niveaux de confort, l’intervention principale sur les bâtis existants est faite pour isoler l’enveloppe et pour agrandir les ouvertures là où c'est nécessaire pour assurer l’autonomie lumineuse des locaux. Ces éléments de conception sont complétés par le choix des systèmes énergétiques durables, axés à la diminution des consommations : la mise en place d’une chaufferie biomasse, l’intégration d’une VMC avec des échangeurs haut rendement et la récupération de l’énergie fatale aux hottes des cuisines des laboratoires des métiers de bouche. 

Partant de la préservation du bâti existant, une grande importance est également accordée à la minimisation de l’empreinte environnementale des travaux : tant par l’adoption d’une stratégie de réemploi des éléments en béton qui seront déconstruits, que par la mise en oeuvre des matériaux biosourcés : pour l’isolation de l’enveloppe -neuve et existante-, la construction des façades des extensions, la création de la résille qui unifie l’ensemble, ainsi que pour le second oeuvre.