Programme |
Programme
21 logements sociaux HQE (13 maisons individuelles et un petit collectif) et requalification des espaces publics sur l’ensemble de l’ilot Frassati
|
Année de livraison |
Année de livraison
2007
|
Type d'intervention |
Type d'intervention
Neuf
Réhabilitation
|
Adresse |
Adresse
Courtry |
Caractéristiques
Cette réalisation a fait l'objet d'une visite par Ekopolis à l'automne 2009 en partenariat avec la Cité de l'architecture à l'occasion de l'exposition Habiter écologique.
Réalisation sélectionnée par la Cité de l'architecture dans le cadre de l'exposition Habiter écologique.
Réalisation analysée par les CAUE dans le cadre de l'Observatoire de la qualité architecturale du logement en Ile-de-France.
Réalisation lauréate au concours TOTEMS.
Partenaires
Cité de l'architecture
« Quel que soit le programme, nous proposons systématiquement des solutions constructives en bois comme composante d’une optimisation économique et environnementale. »
Le bois matériau privilégié d’une architecture durable
La qualité environnementale était au centre des exigences du maître d’ouvrage FCM (Les Foyers de Seine et Marne). Ce projet trouve sa dimension globale dans la requalification du quartier Frassati à Courtry, incluant notamment l’aménagement des espaces publics, de la voirie et d’un square. Le programme associe 13 maisons et un petit collectif sur deux niveaux. Ce dernier –à ossature mixte bois et béton- assure une transition douce entre les gabarits du groupe scolaire voisin et ceux des maisons, neuves ou anciennes.
Le plan masse vient « réparer » un tissu urbain hétérogène, en recréant un parcellaire en lanières au moyen de murs mitoyens maçonnés et végétalisés. La présence du végétal est d’ailleurs valorisée sur l’ensemble du site par la plantation de 65 arbres.
Les maisons à ossature bois (sapin de pays), bardage bois (douglas) et menuiseries mixtes (aluminium et mélèze) se positionnent en curseur sur les murs maçonnés, avec un accès secondaire en fond de parcelle sur un chemin piétonnier semi-public. Un jeu de transparences rend la profondeur de la parcelle perceptible depuis la rue. A l’étage, la hauteur sous plafond est limitée à, 2,10 m en façade, mais le volume est libre sous les rampants à 34° de pente. Détail moderniste réduisant la pollution visuelle : toutes les maisons sont câblées à partir d’une unique parabole discrètement posée sur l’école.
Pascal Arsène-Henry et Philippe Dandrel se sont rencontrés à l’Agence des gares, le service d’architecture de la SNCF dirigé par Jean-Marie Duthilleul. Ils ont ouvert une structure commune en 1998 pour mettre en œuvre leur premier projet : un ensemble de maisons en bois à Ormesson. Le logement social est leur activité principale mais ils développent également des projets d’équipements publics et tertiaires.
Depuis leurs débuts, ils poursuivent une réflexion en amont sur la densité et l’environnemental. Le bois est devenu leur matériau de construction préféré pour ses qualités esthétiques et « écologiques », mais aussi pour des raisons pragmatiques : légèreté, gage d’une bonne adaptabilité à des sols difficiles, préfabrication, chantier propre et rapide, économie. Aujourd’hui, quelle que soit la commande, ils proposent des solutions constructives en bois et une démarche de « conception durable », y compris par exemple pour une école en projet sur la presqu’ile du Creuzon. Ils regrettent cependant la rigueur des règlements français de sécurité incendie qui empêche de facto de construire des bâtiments bois d’une hauteur supérieure à R + 3. C’est pourtant techniquement réaliste et souvent intéressant en termes de densité et de coût de revient.
Critères
- Site/territoire Ce projet participe à la requalification du centre de la commune par la construction de logements et l’aménagement des espaces publics sur un terrain trapézoïdal de 5000 m². Les parcelles des 13 maisons individuelles sont séparées par des murs en maçonnerie qui confèrent à cet ensemble une unité et une structure lisibles.
- Matériaux/techniques Toutes les qualités techniques et environnementales du bois sont exploitées dans une architecture attentive aux détails constructifs.
Jean Pierre Ménard
Concours TOTEMS
L'utilisation voulue du bois ne constitue ici que l'un des aspects des objectifs exprimés lors de l'initialisation de la démarche HQE, aussi différents que l'insertion urbaine, l'acoustique, la qualité sanitaire, la propreté du chantier, le confort hygrothermique ou encore la gestion des vues. Le cadre de la démarche -un système de management environnemental a été mis en place dès les premières études- a permis de hiérarchiser ces cibles et de définir les moyens de les atteindre. Le terrain de l'opération, situé en coeur de la commune de Courtry, est composé de 4 grandes parcelles dont la typologie constitue une rupture avec l'urbanisme pavillonnaire au parcellaire fin entourant l'îlot. Le projet "répare" le tissu urbain en recréant ce parcellaire en lanières -matérialisé par des murs maçonnés et végétalisés séparant les espaces privatifs- et en renforçant la présence végétale. Les maisons à ossature bois viennent se positionner en curseurs sur cette trame de murs maçonnés. L'immeuble collectif -à ossature mixte bois et béton- assure une transition douce entre les gabarits du groupe scolaire et ceux des maisons nouvelles et anciennes. Les espaces publics ont été requalifiés sur l'ensemble de l'îlot.
Utilisation du bois :
- Façades à ossature bois (sapin massif + contreventements par panneaux OSB)
- Planchers à ossature bois (sapin massif + dalles en CTBH)
- Charpente bois (chevrons + contreventements en sapin massif et pannes lamellé collé)
- Bardages et habillages extérieurs en bois (Douglas classe III)
- Menuiseries extérieures mixtes bois (mélèze) et aluminium thermolaqué
- Volets battants en stratifié compact
- Toitures végétalisées sur support bois (CTBX), non accessibles
- Toitures terrasses avec platelage bois (sapin classe IV), accessible
- Escaliers et garde-corps intérieurs en bois exotique clair
Estelle Billiotte
- SH (Surface Habitable)
- S.U. (Surface Utile)
-